Dans la plupart des dojos zen se trouve un autel : il est là pour marquer le centre de la pièce, organiser la pratique et la circulation des personnes.
Sur l’autel, l’encens purifie l’atmosphère, les bougies symbolisent la lumière, et il y a généralement une statuette de Bouddha et la photo d’un maître.

On rentre dans l’espace de méditation en franchissant une poutre du pied gauche et en saluant l’autel ; mais il n’y a pas de divinité à adorer, Bouddha signifie l’être éveillé qui est en chacun de nous.
Car notre vraie richesse, celle qui nous appartient en propre et que nul ne peut nous soustraire, elle est au-dedans de nous, profondément enfouie et presque toujours méconnue.
Atteindre ce fond de nous-mêmes, recouvrer cette richesse oubliée, on ne peut y parvenir qu’en s’engageant dans une pratique radicale et rigoureuse.
Zazen, la pratique constante et assidue du zen, est une clé qui ouvre ce royaume intérieur.
Le zen n’est pas une connaissance qui s’ajouterait aux autres, moins encore un objet de spéculation intellectuelle ou de discussion. C’est, et ce ne peut être, qu’une expérience personnelle, la plus intime qui soit, quelque chose que nul ne peut faire à notre place.
Quant à l’esprit dans lequel nous pratiquons zazen au dojo de Toulouse Saint Simon, voici ce qu’en dit une pratiquante :
» Outre les bienfaits de la pratique de Zazen, il règne dans le dojo un esprit d’ouverture, de simplicité et d’amitié. »
