Le corps,
dans une posture immobile, forte et sereine.
La respiration paisible, puissante, profonde.
L’esprit concentré sur la réalité « ici et maintenant ».
Dans la plupart des dojos zen se trouve un autel : il est là pour marquer le centre de la pièce, organiser la pratique et la circulation des personnes.
Sur l’autel, l’encens purifie l’atmosphère, les bougies symbolisent la lumière, et il y a généralement une statuette de Bouddha. Il ne s’agit pas d’une divinité à adorer : Bouddha signifie l’être éveillé qui est en chacun de nous.
Car notre vraie richesse, celle qui nous appartient en propre et que nul ne peut nous soustraire, elle est au-dedans de nous, profondément enfouie et presque toujours méconnue.
Atteindre ce fond de nous-mêmes, stable et paisible, recouvrer cette richesse oubliée, on ne peut y parvenir qu’en s’engageant dans une pratique radicale et rigoureuse.
Zazen, la pratique constante et assidue du Zen, est une clé qui ouvre ce royaume intérieur.
Le Zen n'est pas une connaissance qui s'ajouterait aux autres, moins encore un objet de spéculation intellectuelle ou de discussion. C'est, et ce ne peut être, qu'une expérience personnelle, la plus intime qui soit, quelque chose que nul ne peut faire à notre place.
Zazen, simple assise immobile silencieuse pratiquée avec constance et sous la direction d’un enseignant :