Bodhidharma : né à Ceylan au 6ème siècle. Personnage semi-légendaire, fondateur et premier patriarche du zen en Chine. Pendant 9 ans il pratiqua zazen dans une grotte en montagne.
Dogen (Kigen) : 1200-1253. Le fondateur du zen au Japon. Maître Dogen est l’auteur de textes fondamentaux sur le zen, comme le Fukanzazengi, « les règles universelles pour la pratique de zazen », et le Shobogenzo, « Le trésor de l’œil de la vraie loi », œuvre monumentale.
Taisen Deshimaru : 1914-1982. Son maître Kodo Sawaki lui avait confié la mission de répandre la pratique de zazen en Occident. Arrivé en France en 1967, déployant une énergie et un charisme exceptionnel, Taisen Deshimaru fonda plus de 100 dojos en Europe, en Afrique du Nord et au Canada. On l’a appelé « le Bodhidharma des temps modernes ». Son enseignement était très concret et enraciné dans le quotidien. Il disait souvent : « Ne faites pas de différence entre le spirituel et le matériel. Vous devez embrasser les contradictions. »
Kotaï (Raymond Lambert) : 1921-2006. Professeur de yoga, il accueillit et aida Maître Deshimaru au début de sa mission. Ils se vouaient une grande estime mutuelle. Kotaï fut un personnage hors du commun, dispensant un enseignement global, percutant, vivant et libre, plein d’amour et d’humour, en dehors de toute chapelle et de tout ritualisme. Il eut entre autres la mission de faire le pont entre le yoga et le zazen.
Autres influences
Dürckheim (Karlfried Graf) : 1886-1988. Docteur en philosophie et en psychologie, il rencontra le zen pendant un séjour de dix ans au Japon. Il fonde et anime alors un centre en Forêt Noire. K. G. Dürckheim propose une Voie qui, tout en servant l’esprit du zen sans la moindre concession, est dégagée des rites et des formes culturelles propres à l’Extrême-Orient.
Son principal disciple français est Jacques Castermane, qui anime le Centre Dürckheim à Mirmande dans la Drôme.